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Luc 13 : 6
- Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point.
- Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?
- Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier.
- Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas.
- Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.
- Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
- Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité.
- Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.
- Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.
- Hypocrites ! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire ?
- Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ?
- Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.
- Il dit encore : A quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi le comparerai-je ?
- Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.
- Il dit encore : A quoi comparerai-je le royaume de Dieu ?
- Il est semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, pour faire lever toute la pâte.
- Jésus traversait les villes et les villages, enseignant, et faisant route vers Jérusalem.
- Quelqu'un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit :
- Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.
- Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes.
- Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.
- Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité.
- C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
- Il en viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.
- Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.
- Ce même jour, quelques pharisiens vinrent lui dire : Va-t'en, pars d'ici, car Hérode veut te tuer.
- Il leur répondit : Allez, et dites à ce renard : Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai fini.
- Mais il faut que je marche aujourd'hui, demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem.
- Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
- Voici, votre maison vous sera laissée; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Luc 14 : 1
- Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l'un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l'observaient.
- Et voici, un homme hydropique était devant lui.
- Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens : Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?
- Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya.
- Puis il leur dit : Lequel de vous, si son fils ou son boeuf tombe dans un puits, ne l'en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ?
- Et ils ne purent rien répondre à cela.
- Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu'ils choisissaient les premières places; et il leur dit :
- Lorsque tu seras invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus considérable que toi,
- et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne vienne te dire : Cède la place à cette personne-là. Tu aurais alors la honte d'aller occuper la dernière place.
- Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t'a invité viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi.
- Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé.
- Il dit aussi à celui qui l'avait invité : Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille.
- Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.
- Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes.
- Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !
- Et Jésus lui répondit : Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens.
- A l'heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés : Venez, car tout est déjà prêt.
- Mais tous unanimement se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir; excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : Je viens de me marier, et c'est pourquoi je ne puis aller.
- Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.
- Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place.
- Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie.
- Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.
- De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :
- Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
- Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
- Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer,
- de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous
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