Abadis n. f.
Rassemblement.Abat-reluit n. m.
Abat-jour.Abattis n. m.
Membres.Abbaye de monte-à-regret n. f.
Encienne appelation de la potence et de la guillotine car toute deux ètais flanquées d'un escalier. Le mot abbaye se retrouve souvent dans les expressions grivoises, car il est toujours plaisant de brocardé les moines.Abbaye ruffante n. f.
Four chaud.Abéquer v. a.
Nourrir un enfant ou quelqu'un gratuitement.Abéqueuse n. f.
Nourrice.Abloquir v. a.
Acheter en bloc.Abloquisseur, euse n.
Celui, celle qui achète en bloc.Aboulage acré n. f.
Abondance.Abouler v. n.
Venir.Aboyeur n. m.
Celui qui appelle les prisonniers demandés au parloir ou qui crie les canards dans les rues.Abreuvoir à mouches n. m.
Grande plaie.Accent, arçon n. m.
Signal qui se fait entre voleurs, qui peut ètre soit de cracher avec fracas, soit de décrire sur la joue droite un c avec le pouce.Accroche-coeur n. m.
Favoris.Achar n. m.
Acharnement.Acré, ée adj.
Fort, forte.Affranchir v. a.
Corrompre un témoin ou faire d'un honnête homme un voleur.Affurer v. a.
Voler.Afluer v. a.
Tromper.Aidance n. m.
Service.Aiguille n. f.
Clef.Aile n. f.
Bras.Alarmiste n. m.
Chien de garde.Alentoir adv.
Alentour.Aller à niort v. n.
Nier.Allunier v. a.
Fixer.Altèque adj.
Beau, on.Américaine (vol à l')
Ce genre de vol doit sa qualification à son inventeur, un américain du nom de John Warton, qui, après avoir exploité New-York, transportera son industrie à Paris. On appelle charrieur ceux qui appliquent sa méthode, qui est des plus simple. Un badaud est accosté par un individu qui parle français en anglais et qui demande à changer des pièces de quarante francs contre des pièces de cent sous. Des compères interviennent et clignent de l'oeil au badeau, comme pour l'engager à profiter de la bètise du milord ; un deux lui coule ces mots dans l'oreille :- Il n'y a pas de scrupules à avoir avec ces gens-là: rappelez-vous les pontons anglais ! L'argument est décisif : en haine de la perfide Albion, le badaud se résigne à mettre dedans le milord et rentre chez lui tout radieux. - Il serre bien précieusement un rouleau de jetons de la valeur des anciennes médailles du théatre Comte.Andouille n. f.
Homme mou.Anguille n. f.
Ceinture.Anguilleuse n. f.
Voleuse qui escamote les objets qu'elle marchande.Antifler v. a.
Marier.Antonne n. f.
Eglise.Antroller v. a.
Enlever.Apôtre n. m.
Doigt.Aquiger v. a.
Frapper, saisir au passage.Arbalète n. f.
Croix qui pend au cou des femmes.Arcasineur n. m.
Celui qui écrit des lettres de Jérusalem.Arche de noé n. f.
Académie.Ardent n. m.
Chandelle.Arganeau n. m.
Anneau qui se trouve au milieu de la chaîne et qui réunit les forçats que l'on tient sous une surveillance toute particulière.Argotier n. m.
Voleur qui parle la langue du métier.Arguche n. m.
Synonyme d'argot.Arguemines n. f.
Mains.Aricoteur n. m.
Bourreau dont les fonctions spéciales consistaient à faire subir le supplice de la roue.Arlequins n. m.
Morceaux de viande de toutes espèce, provenant de la desserte des restaurants et qui sont servis pêle-mêle dans les bouges de la place Maubert et des autres quartiers populeux.Arnache n. m.
Filouterie.Arnelle
Rouen.Arnellerie n. f.
Rouennerie.Arpagar
Arpajon.Arpion n. m.
Pied.Arquepincer v. a.
Empoigner.Arsenal n. m.
Arsenic.Artie n. m.
Pain.Artie de meulan n. m.
Pain blanc.Artie du gros guillome n. m.
Pain noir.Artis (langage de l') n. m.
Argot.Aspic n. m.
Mauvaise langue.Aspiquerie n. f.
Médisance, calomnie.Asticot n. m.
Vermicelle.Atiger v. a.
Torturer.Atigeur n. m.
Bourreau.Atouser v. a.
Encourager.Atout n. m.
Coup, blessures.Atout (avoir de l')
Avoir le poing solide.Attache n. f.
Boucle.Attiger v. a.
Synonyme d'aquiger.Attriquer v. a.
Acheter des objets dérobés.Aubert n. m.
Pièce de monnaie.Aumônier n. m.
Prêtre de contrebande. Dans cette pièce, deux filouts se donnent la réplique. Le premier abillement déguisé en respectable éclésiastique passe en revue les divers patènes et autres couteux objets dont il souhaite orner son église. Sur ces entrefaits, entre dans l'échope un pauvre diable de mendiant qui n'est autre que le complice de sa saintetée.
Devant cette pitoyable main tendue, le faux prètre laisse tomber sur le sol une piècette. Le mendiant se baisse et ramasse outre la piécette, les menus objets que notre maladroit de prètre à laissé tombé deci dela. Le marchand lui ne voit rien, se demandant si il doit participer de quelques sous à cette aumône alors qu'il à déja fait don de quelque mille écus.Autan n. m.
Comble d'une maison.Autor n. m.
Autorité.Avale-tout-cru (l') n. m.
L'avale tout cru, à la diffèrence de ces phènoménes de foires qui pour épaté le badau dévoraient une volaille avec ces plumes, est une personne bien mise, qui chez le joaillé tout en examinant de près force perles et pierres précieuses, en avale un certain nombre.Avaler le luron
Communier.Avaler sa fourchette
Mourir.Avaloir n. f.
Gosier.Avergot n. m.
oeuf.