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Cinéma japonais
ANNÉE PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS
   
1896 Introduction du Vitascope de Thomas Edison à Osaka
1897 Premiers films réalisés dans les rues de Kyoto et de Tokyo
1900 Premières actualités cinématographiques japonaises
1902 Promenade sous les feuillages d'érables (Momijigari), premier film de fiction (enregistrement d'une pièce de théâtre kabuki)
1903 Ouverture de la première salle de cinéma à Tokyo
1904 Documentaires sur le conflit russo-japonais et la guerre des Boxers (1904-1905)
1908 Construction à Tokyo du premier studio de cinéma
1910 Ouverture d'un studio Pathé Interdiction syndicale aux acteurs de kabuki de jouer au cinéma Progression des cinématographies étrangères (notamment américaine) sur le territoire national
1912 Naissance de la compagnie Nikkatsu Plusieurs genres distincts se disputent la production japonaise: le jidai-geki, film d'époque en costumes, le gendai-geki, film contemporain et le Meiji mono, drame situé à l'ère Meiji (1868-1912) Comme dans le kabuki, tous les rôles au cinéma sont tenus par des hommes
1914 Les sujets du cinéma japonais commencent à se renouveler au contact du roman et du théâtre occidentaux
1919 Premières apparitions d'actrices japonaises à l'écran La Fille au fond de la Montagne (Shinzan no otome) de Norimasa Kaeriyama et sa première star féminine, Harumi Hanayagi
1920 Naissance d'une nouvelle compagnie de cinéma, la Shochiku L'influence du benshi (narrateur) et du théâtre japonais traditionnel déclinent au profit d'apports dramaturgiques et cinématographiques venus du cinéma occidental Le Club des amateurs de Thomas Kurihara Femmes des îles (Shima no onna) de Henry Kotani
1921 Âmes sur la route (Rojo no reikon) de Kaoru Osanai et Minoru Murata
1922 Entre 1922 et 1930, premiers pas dans la réalisation de Kenji Mizoguchi, Teinosuke Kinugasa, Daisuke Ito, Heinosuke Gosho, Yasujiro Ozu, Tomu Uchida
1923 Le tremblement de terre de Tokyo de 1923 (100 000 morts environ) détruit les studios de cinéma et interrompt la production, provoquant l'importation massive de films américains
1926 Une page folle (Kurutta ippeiji) de Teinosuke Kinugasa
1928 Carrefour (Jujiro, 1928) de Teinosuke Kinugasa
1931 Disparition des benji Premier film parlant japonais: Mon amie et épouse (Madamu to nyobo) de Heinosuke Gosho
1932 Gosses de Tokyo (Umarete wa mita keredo) d'Ozu
1933 Une Femme de Tokyo (Tokyo no onna) d'Ozu
1936 Naissance de la compagnie Toho L'Élégie d'Osaka (Naniwa erejii) et les Sœurs de Gion (Gion no shimai) de Kenzi Mizoguchi
1937 Le pouvoir militaire contrôle la production cinématographique. Résistance passive de quelques cinéastes Pauvres humains et ballons de papier (Ninjo kamifuse) de Sadao Yamanaka Des enfants dans le vent (Kaze no naka no kodomo) de Hiroshi Shimizu
1938 Les Fleurs tombées (Hana chirinu) de Tamizo Ishida
1939 Terre et Soldats (Tsuchi to heitai) de Tomoka Tasaka Contes des chrysanthèmes tardifs (Zangiku monogatari) de Mizoguchi
1943 La Légende du vrai judo (Sugata Sanshiro) d'Akira Kurosawa Le Port en fleurs (Hana saku minato) de Keisuke Kinoshita
1946 Cinq femmes autour d'Utamaro (Utamaro o meguru gonin no onna) de Mizoguchi
1947 Période de lutte syndicale et de grèves dans les milieux cinématographiques: la partie sécessionniste de la profession fonde la compagnie Shin-Toho
1950 Rashomon d'Akira Kurosawa, Lion d'or au festival de Venise en 1951 L'Occident découvre le second «âge d'or du cinéma japonais» et certains de ses chef-d'œuvres, signés Mizoguchi, Kon Ichikawa ou Teinosuke Kinugasa, même si d'autres cinéastes restent dans l'ombre tels Ozu, Mikio Naruse, Shiro Toyoda ou Kimisaburo Yoshimura
1951 L'Idiot (Hakuchi) d'Akira Kurosawa Le Repas (Meshi) de Naruse
1952 La Mère (Okazan) de Mikio Naruse La Vie d'Oharu, femme galante (Saikaku ichidai onna) de Mizoguchi
1953 Débuts concurrentiels de la télévision japonaise Contes de la lune vague après la pluie (Ugetsu monogatari) de Mizoguchi Voyage à Tokyo (Tokyo monogatari) d'Ozu
1954 Godzilla de Inoshiro Honda et Eiji Tsubaraya Les Sept samouraïs (Shichinin no samurai) d'Akira Kurosawa
1957 Lancement du CinémaScope avec La Mariée du château d'Otori (Otori-jo no hanayome) de Teiji Matsuda La Forteresse cachée de Kurosawa
1958 Désir volé (Nusumareta yokudo) de Shohei Imamura
1959 Bonjour (Ohayo) d'Ozu
1960 Naissance d'une «Nouvelle Vague» japonaise: Contes cruels de la jeunesse (Seishun zankoku monogatari); Nuit et brouillard du Japon (Nihon no yoru to kiri) de Nagisa Oshima Le Sang est desséché (Chi wa kawaite iru); Bon à rien (Rokudenashi) de Yoshishige (Kiju) Yoshida Un aller simple pour l'amour (Koi no katamichi kippu) de Masahiro Shinoda
1961 Faillite de la compagnie Daiei Cochons et Cuirassés (Buta to gunkan) d'Imamura
1962 Premier film en 70mm: Bouddha de Kenji Misumi Le Goût du saké (Samma no aji) d'Ozu
1963 La Fleur pâle (Kawaita hana) de Shinoda
1964 Vogue des «ero-sen» (films érotiques bon marché) inaugurée par Rêve du jour (Hakujitsumu) et Rêve de la chambre rouge (Kokeimu) de Tetsuji Takechi Assassinat (Ansatsu) de Shinoda Désir meurtrier (Akai satsui) d'Imamura Barrière de chair (Nikutai no mon) de Seijun Suzuki
1965 Barberousse d'Akira Kurosawa Neige noire (Kuroi yuki) de Tetsuji Takechi Le Secret derrière les murs (Kabe no naka no himegoto) de Koji Wakamatsu, autre figure de l'«ero-sen» Histoire écrite par l'eau (Mizu de kakareta monogatari) de Kiju Yoshida
1966 Élégie de la bagarre (Kenka erejii) de Suzuki L'Ange rouge (Akai tenshi) de Yasuzo Masumura
1967 Les Anges violés (Okasareta byakui) de Wakamatsu Passion obstinée (Joen) de Kiju Yoshida La Marque du tueur (Koroshi no rakuin) de Suzuki
1968 L'Obsédé en plein jour (Hakuchu no torima) d'Oshima Un été à Narita (Sanrizuka no natsu) de Shinsuke Ogawa Profond désir des dieux (Kamigami no fukaki yokubo) d'Imamura
1969 Prenant acte de la faillite du système de production classique, Akira Kurosawa, Ichikawa, Kinoshita et Kobayashi s'associent pour fonder la compagnie Yonki no tai Eros + Massacre (Eros + Gyakusatsu) de Yoshida
1970 La crise du cinéma japonais s'accentue Dodes' kaden (Dodesukaden) d'Akira Kurosawa est un échec commercial retentissant qui conduit le cinéaste à faire une tentative de suicide l'année suivante Sex Jack de Wakamatsu Purgatoire Eroica (Rengoku Eroika) de Yoshida Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar (Nippon sengoshi: Madame Onboro no seikatsu) d'Imamura
1971 Pour sortir de ses difficultés financières, la compagnie Nikkatsu lance la vogue des «roman-pornos» Minamata, les victimes et leur monde (Minamata, kanjasan to sono sekai), documentaire engagé de Noriaki Tsuchimoto
1972 Désir humide (Nureta yokujo) de Tatsumi Kumashiro Une petite sœur pour l'été (Natsu no imoto) d'Oshima
1973 Coup d'État (kangerei) de Yoshida
1974 Rue de la joie (Akasen tamanoi. Nukeraremasu) de Tatsumi Kumashiro Le Marché sexuel des filles (Maruhi: shikijo mesu ichiba) de Noboru Tanaka
1975 Bénéficiant d'une production soviétique, Akira Kurosawa tourne Dersou Ouzala (Dersu Uzala) en URSS La Véritable histoire d'Abe Sada (Jitsuroku Abe Sada) de Noboru Tanaka, version édulcorée de l'Empire des sens (Ai no corrida) de Nagisa Oshima Les Fossiles (Kaseki) de Kobayashi
1976 La Maison des perversités (Edogawa Rampo ryokikan: yaneura no sanpo-sha) de Noboru Tanaka
1980 Kagemusha de Kurosawa
1981 Brumes de chaleur (Kagero-za) de Suzuki Rivière de boue (Doro no kawa) de Kohei Oguri
1983 La Ballade de Narayama (Narayama bushi-ko) de Shohei Imamura
1985 Les Feux d'Himatsuri (Himatsuri) de Mitsuo Yanagimachi Tampopo de Juzo Itami Ran de Kurosawa, production franco-japonaise
1986 Max mon amour d'Oshima La Mer et le Poison (Umi to Dokuyaku) de Ken Kumai
1988 En avant l'armée de l'Empereur! (Yuki yukite shingun) de Kazuo Hara
1989 La Mort d'un maître de thé (Sen no Rikyu-Honkakubo Ibun) de Kei Kumai Violent Cop (Sono otoko kyobo nitsuki) de Takeshi Kitano
1990 Rêves (Dreams/Konna yume o mita) de Kurosawa, film produit par Steven Spielberg et George Lucas
1991 Homemade Movie (Shinaguni Konjo) de Fukumi Watanabe Yumeji de Suzuki About Love, Tokyo de Mitsuo Yanagimachi
1993 Funérailles (Zazambo) de Watanabe Madadayo de Kurosawa Sonatine de Kitano
1996 Bari Zogon de Watanabe Kids Return de Kitano L'Homme qui dort (Nemuru otoko) de Kohei Oguri Grains de sable (Nagisa no Simbad) de Ryosuke Hashiguchi
1997 L'Anguille (Unagi) d'Imamura Aimer (Ai suru) de Ken Kumai Feux d'artifice (Hana-bi) de Kitano Suzaku (Moe no suzaku) de Naomi Kawase