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Le 14 juin dernier, le premier ministre japonais, Junichiro Koizumi, a crée sa newsletter personnelle, et envoyé a plus d'un million de personne ses impressions de Premier Ministre. Nous parlons pas ici d'idées politiques, mais plus de confidences que l'homme politique à voulu faire aux internautes de son pays (Il y raconte, en autre, comment il se sent entouré de 10 gardes du corps). Le but tout avoué de cette campagne est de briser l'image des hommes politiques ne connaissant rien aux nouvelles technologies (Yoshiro Mori, son prédécesseur avait avoué ne pas savoir ce qu'était un email). Cette newsletter, accompagné d'une campagne télévisuelle dans laquelle on pourra voir Monsieur Koizumi sur son ordinateur, en train de répondre à des mails, est une politique de charme en vue des prochaines élections de la chambre haute. Nous ne saurons jamais si le Premier Ministre est un utilisateur confirmé d'Internet, mais une chose est sure, c'est qu'il fait pas bon aujourd'hui ne pas savoir ce que c'est ni à quoi ça sert.

Le développement d'Internet aujourd'hui est tel qu'il ne peut laisser les entreprises indifférentes. Nouveaux débouchés, nouveaux moyens de paiements, nouvelles méthodes de recherche des fournisseurs, le japon est entré tardivement dans la bataille du net mais a déjà rattrapé tout son retard.

Nous allons dans ce dossier tacher de décrire ce qu'Internet peut changer au Japon, notamment pour les entreprises et leurs différentes méthodes de gestion, mais il est pour cela difficile de tirer des conclusion, car nous en sommes seulement à la préhistoire du phénomène. Si il est clair que pour le moment Internet n'a rien changé dans les comportements de ces utilisateurs, nulle doute que cela ne tardera pas.

Ce dossier va être divisé en deux parties. Dans la première, nous verrons la pénétration d'Internet au Japon, et ces conséquences possibles sur ses utilisateurs (se dirige-t-on vers le Build to order au niveau des ventes, allons nous avoir de nouveaux busines B to B et B to C busines ?), nous y verrons aussi l'économie d'Internet et sur internet. Le comportement des autorités pour le réguler. Nous terminerons par les problèmes et le futur de l'Internet au Japon. La second partie donnera une plus large part au management proprement parler à travers des explications et des exemples.

Une vue d'ensemble de l'Internet au Japon

Pénétration de l'Internet au Japon

www et japon

Le Japon se caractérise par une entrée très tardive en la matière, avant 1993, c'était le néant total, les foyers n'étaient pratiquement pas équipés en ordinateurs.
Cependant, entre 1993 et 1998, le taux de pénétration d'Internet au Japon s'est monté à 10%. C'est une progression fulgurante, si on la compare aux autres biens, tel le téléphone portable (ou il a fallu attendre 15 ans pour avoir un taux de pénétration de 10%) ou l'ordinateur (13 ans), on remarque que le Japon refait nettement son retard en la matière.

Aujourd'hui, ils sont plus de 20 millions à utiliser Internet, et son âgés entre 14 et 69 ans.

Presque toutes les administrations et entreprises (80% d'entres elles en 1998) sont dotés d'une connections Internet, et ont permit à leur employés de découvrir le phénomène.

On en déduira immédiatement le formidable potentiel qui découle de la grande toile, toutes les entreprises, des millions de personnes, toutes catégories confondues sont autant d'acteurs que de clients potentiels.

Ceci mérite donc une analyse un peu plus approfondie en la matière :

Tout d'abord, la place des femmes semble moins importante dans le domaine Internet, seulement 25.6% des internautes étaient des femmes en 1998 ( 41% aux USA), selon plusieurs études réalisées par Yahoo japan et Nikkei multimédia. Il semble très difficile d'expliquer les raisons de se délaissement d'Internet par la gente féminine. Il faut tout de même noter que le nombre d'utilisatrice augmente d'année en année, et la thèse selon laquelle l'accès au travail des femmes de plus en plus important leur a fournit dans un même temps un accès à Internet dans leur entreprise, ainsi que des foyers qui s'équipent de plus en plus semblerait être cohérente.

Concernant les tranches d'age, presque 50% des utilisateurs ont entre 25 et 35 ans, c'est une proportion bien plus disparate qu'aux USA, ou par exemple, tous les ages ont presque le même taux d'accès au net. Ceci conforte encore plus la thèse de l'accès Internet sur le lieu de travail, qui jouerait le rôle de formateur. D'après une étude sur les habitudes d'utilisation d'Internet, plus de 75% des japonais surfent sur la toile plus d'une fois par jour, et plus de 85% regardent leur boite aux lettre.
Si pour les fonctions traditionnelles d'Internet, tous les japonais font la même chose (email, informations,…), les jeunes sont les seuls à participer à des communautés Internet, les discussions en ligne, les visioconférences, les boards, mailing liste et forums, ils cherchent le contact avec les autres surfeurs, qu'ils soient japonais ou étrangers. De plus cette jeune population d'internaute n'hésite pas à utiliser les pointes de la technologie, comme Internet sur le téléphone portable (très peu développé en France encore).

La classe plus âgée préfèrent la collecte d'information pour l'épanouissement personnel et la recherche d'opportunités de carrières, mais sont également plus sensibles aux problèmes d'Internet, au travers la peur des pirates informatiques et de l'intrusion de sa vie privée.

Autre personne importante, les femmes aux foyers, elles ont appris à ce servir d'Internet et des ordinateurs grâce aux autres membres de la famille, Internet leur a apporté une nouvelle source de loisir, leur a permit de rencontrer des personnes de même statues, même si elles concentrent beaucoup de leurs recherches dans les travaux ménager et l'éducation de leurs enfants (des tips pour leur faciliter la tache).

Enfin, concernant les personne n'ayant pas accès a internent, c'est à cause des coûts (ordinateurs et communications) trop élevé pour 70%, ainsi que la peur de ne pas savoir utiliser ces équipement correctement.

Une utilisation qui change les habitudes des japonais

Un fait marquant qui a eu lieu en 1995 a changé la vision d'Internet pour les japonais. Il s'agit du tremblement de terre qui a frappé tout l'ouest du pays. En quelques heures, la toile est devenu un haut lieu de transport de communications. On quelques heures, les ordinateurs possédants des informations sur le désastre ont été envahis par plusieurs millions de personnes désireuses d'en savoir plus. Une chaîne monstrueuse de solidarité s'y est développée, des sites, des forums, dans le but de donner des informations aux volontaires et chaînes de solidarités. Les principaux réseaux, Niftyserve, PC-VAN et People, se sont unis dans InterVnet, suivi par d'autres, pour la construction d'un réseau inter opérateur. Mais cette immense solidarité ne s'est pas arrêté à la fin de la catastrophe, le NHK volonteer Net a vu le jour, il recense toutes les organisations humanitaires mondiale, et donne toutes les informations nécessaires aux japonais désirant d'aider les autres. L'exemple le plus flagrant est une opération lancé par une organisation désireuse faciliter la vie des personnes handicapées qui a lancé un appel à donation d'anciens appareils musicaux, et en ont reçu plus de 1.700 !

Mais une meilleure organisation de la solidarité en cas de désastre n'est pas le seul changement important, et dans un sujet qui nous concerne beaucoup plus, Internet apporte de nouveaux emplois, non seulement en terme de création, mais aussi en terme de recherche d'employés et de travail.

Une nouvelle manière de recrutement, d'après une étude réalisée pour les années 1996 et 1997, plus de 55% des entreprises ont fournis des offres d'emploi dans leur site internet. Ces posts comprenaient une description détaillée des postes et la manière d'y postuler, et plus de 37% ont accepté une candidature par email et quasiment toutes un premier contact par téléphone. Comme partout, Internet est synonyme de la fin de la lettre manuscrite. Pour les firmes japonaises, cette nouvelle méthodes présente des avantages énormes, plus rapide, de part une communication quasi instantanée avec les postulants, elles peuvent plus facilement les évaluer, grâce aux Visio conférences (qui commencent seulement à se développer en France), elle présente également un avantage énorme en terme de coûts de recrutement, moins de publicités dans les brochures, d'organisation de sélection et de réception.

Mais aussi de l'autre coté, les méthodes changent. Pour les personnes qui cherchent un emploi, leur tache est grandement facilitée. De 1996 à 1998, on est passé de 22% de jeunes ayant cherché leur premier job par Internet à 98% en 1998. Même si cette méthode de recherche n'est pas indispensable au Japon, plus de la moitié d'entre eux la considèrent comme très importante. Au Japon, son utilisation est surtout dans le but de se procurer des informations sur les postes disponibles, mais les postulants sont nombreux (57% de ceux qui utilisent Internet dans leur recherche).

Enfin, après les nouvelles méthodes de recherche d'emplois ou d'employés, Internet a aussi apporté au Japon des créations d'emplois nouveaux, dans le domaine Internet tout d'abord, on pensera aux designers, producteurs de sites, programmateurs, mais aussi pour les personnes non spécialiste, de part le télétravail (traducteurs, rédacteurs), qui permettent un travail plus flexible et agréable.

Pour conclure sur cet impact de internent au Japon, le volume d'information disponible sur la toile japonaise augmente de 240% par an. Plus de 75.000 servers existaient en 1999, regroupant plus de 60 millions de pages Web. L'incrustation de la toile dans les mœurs a été plus tardive que partout ailleurs, mais son développement a été beaucoup plus vif et intense que dans les autres pays.

Business et Internet au Japon

Economie et Internet.

De 1995 à 1998 on est passé de 0 à 167 milliards de yens de revenu engendrés par la vente sur Internet, de 216 sites commerciaux, on est passé a 12.000 fin 98. La première conséquence sur les entreprises commerciales est la façon dont elles doivent gérer leur parc informatique, elles sont passées de réseaux locaux (LAN) à des réseaux mondiaux, ou il fallait que chaque utilisateur puisse naviguer sans influencer les autres.

La tendance de ces entreprises est une forme de PME, 60% d'entre elles ont moins de 1 employés. Plus de la moitié n'ont engagé qu'une seule personne pour s'occuper de la partie Internet de leur activité. 50% déclarent gagner moins de 100.000 yens par mois.

Il semblerait que les entreprises n'accordent pas une grande importance à l'opportunité de réaliser des bénéfices par l'intermédiaire de la toile, le nombre de personnes employés pour germer ce système montre le peu d'intérêt, peu être est-ce à cause des japonais qui n'ont pas encore pris l'habitude d'acheter virtuellement leurs achats, mais nul doute que ceci ne va pas tarder à changer.

Nous pouvons établir un classement des produits le plus vendu par Internet au Japon, en premier lieu figure l'alimentaire, pharmacie et produits de beauté, vêtements, et bijoux. Bizarrement les ventes informatiques, cd de musique et cinéma ne sont pas très courantes.

La profitabilité d'Internet commence à décoller, mais est retardée par une foule de problème techniques que peuvent rencontrer les sites (paiement sécurisé..), et la difficulté d'attirer les utilisateurs.

Les transactions entre firmes (le B to B business), ont connu un grand essor en 1998. Cependant, le commerce par Internet de matières premières engendre encore des coûts assez importants et constituent donc un frein pour son expansion. Actuellement le volume des transactions se monterait à 25 milliards de yens. Le secteur de l'automobile en profite le plus (19 milliards), ainsi que le matériel électronique.

L'utilité des réseaux est plus importante qu'il ne peut paraître, notamment dans la gestion de l'approvisionnement en matière premier. Pour une firme possédant plusieurs usines dispersées dans tous le pays, ils reçoivent des centaines d'offres de la part de fournisseurs. Le temps passé à analyser toutes les offres et entreprises peut prendre jusqu'à 3 semaines avant de prendre une quelconque décision. Ce délai peut être synonyme de danger, décisions à la hâte ou impossibilité d'honorer les commandes. Certaines firmes, comme Asahi Breweries, ont décidé d'utiliser un système de TCP/IP (Internet) , avec une manipulation interactive des données, il est possible en moins de deux heures de faire une évaluation (expériences réussies et problèmes rencontrés) de chaque fournisseurs et de leur offre et permet de réduire le temps de décision par trois. De plus, le personnel assigné à la procuration de matières première est diminué et peut couper les coûts d'approvisionnement de plus de 30%.

Autres fait marquant, les entreprises peuvent vendre maintenant directement leurs produits aux consommateurs (Built to order sales), prix inférieurs pour le consommateur, réduction des coûts liés aux stocks pour le producteur. Cependant, la mentalité des japonais fait qu'il est extrêmement difficile pour une usine de se passer des intermédiaires existants. C'est toute une mentalité qui devra changer pour parvenir à cette fin.

L'économie liée à Internet.

Dans cette partie, nous allons traiter de l'économie engendrée par Internet, c'est à dire tout ce qui dépend de l'impact internent au Japon. Plus il y a d'utilisateurs, et plus cette économie ce porte bien. Il comprend l'équipement en connections, les services tels les serveurs, et les activités annexes comme la publicité et les services financiers.

Au niveau de l'équipement, le marché s'est monté à plus de 21 milliards de yens en 1998 (40% de plus que l'année précédente), surtout par l'achat de PC (90%), mais aussi, et c'est une particularité propre au Japon, à l'Internet sur les téléphones portables, Internet Tv, et consoles de jeux avec connections.

Les services de sécurité occupent une place également importante, pour l'authentification des personnes lors de la réalisation des transactions. Tous les sites commerciaux doivent protéger leurs clients, pour une transaction par carte de paiement ou pour la protection des données personnelles. Il en sort un développement des entreprises spécialisées dans ce genre de services. Les banques sont bien entendu au premier plan de tous les services financiers, que ce soit au travers d'accord pour le paiement en ligne avec les entreprises ou pour faire accéder leur client à leur compte bancaire via le net.

La publicité, enfin, qui se traduit sous forme de popup ou de bannières. Son marché se montait à 1.1 milliards en 1998. Les méthodes de publicités son les même qu'en Europe ou aux USA, mais elles prennent tout de même un développement moins poussé, alors qu'il semblerait que chez nous on ferait des sites pour gagner de l'argent grâce à la publicité engendrée par eux, au Japon, c'est une approche différente.

Internet et le secteur public

Les autorités administratives

Le gouvernement japonais a élaboré un plan pour promouvoir l'information destinée au public, dans lequel il conseille plus que fortement de mettre tout rapports, études et recherche sur Internet et sur CD rom, de plus chaque ministère possède son propre site internet. 77% du personnel administratif a accès à Internet. La majorité des sites ouverts par les institutions administratives donnent des informations sur le tourisme de leur région, des événements qui peuvent s'y dérouler et donnent toutes les informations historiques, les messages des gens qui gouvernent aux surfers de la toile. La préfecture de Saitama fut la première à donner des informations sur son site Internet en même temps qu'aux média traditionnels. Le problème qui demeure pour elle est la fréquence des mises à jour de leurs sites internet. L'interactivité du site et sa fréquentation dépendent de la façon dont il est renouvelé, et pour le moment plus de 77% sont renouvelé moins d'une ou deux fois par mois. Il reste donc de gros efforts à fournir de la part des collectivités locales.

L'utilisation générale de l'Internet par les autorités locales n'a pas seulement comme but de donner des informations, mais aussi de regrouper l'avis des utilisateurs. Il existe une volonté d'interactivité qui se retrouve dans le fait que la majorité des sites demandent l'avis des surfers. Cependant, peu , pour ne pas dire aucun, ne propose de services administratifs en ligne.

Il y a un fait que nous ne connaissons pas encore en France, Certaine villes, comme Fujisawa, on mis en place une conférence par Internet, reliant les habitant de la ville au personnel administratif. Cette conférence en ligne a vu les discussions porter sur les problèmes d'état civil, des propositions ont été faites par les habitants et proposés en conseil municipal.

Autre exemple, la préfecture de Gifu a réunit par Internet les opinions des habitant sur des réformes annoncées, par le biais de conférences on-line.

Même si pour le moment, on est loin de pouvoir voter par Internet, on remarque une réelle volonté d'utiliser cette facilité pour réunir le personnel administratif des autorités locales avec la population. Pour le moment, on en est encore qu'au stage des essais, très dispersés. Les politiques ne se soucient encore que peu d'Internet, mais nul doute que cela devra changer dans les temps à venir.

L'éducation

Alors qu'en France, il est difficile de dire que toutes les écoles donnent accès à Internet à leurs élèves, au Japon, les écoles élémentaires se sont dotées de cet outil très tôt. Ils ont appris à leurs élèves à s'en servir sous forme d'échange entre autres écoles, au travers d'outils aussi performant que la vision conférence ou l'élaboration de boards. Le but est de montrer toutes les capacities de l'Internet, montrer au jeunes qu'il existent d'autres région dans le monde, ou l'on vit différemment, de faciliter l'apprentissage des langues, et d'essayer de catalyser ceux qui sont allergiques à l'école par ce biais.

Enfin, Internet demeure un formidable moyen pour ceux qui ont quitté l'école trop tôt de parfaire leur éducation. En mars 1999 les quatre premiers étudiants avaient obtenu un diplôme équivalent à la normale. Le site www.kaze.gr.jp est l'exemple plus flagrant de la nouvelle forme d'éducation que peut apporter internet.

Pour les recherches, Internet est largement utilisé (99% des cas), et bien qu'il ne satisfait pas l'ensemble des chercheurs (seulement 41% en sont totalement satisfaits), plus de 80% le trouve tout simplement indispensable.

Problèmes et perspectives d'Internet au Japon.

Les freins au développement de l'utilisation d'Internet par les entreprises.

Il n'existe pas de spécificité propre au japon au niveau de ce qui peut se présenter comme frein à l'utilisation d'Internet par les entreprises. Internet étant un réseau mondial, les problèmes sont donc identiques pour tout le monde.

La première des préoccupations concerne la confidentialité des données circulant sur la toile. Il est beaucoup plus facile, pour un pirate, de s'emparer d'informations circulant sur Internet, que si celles-ci voyageaient sous format papier traditionnel. Au Japon, il existe depuis 1998, un organisme, le Data Communications Association Japan, qui donne un certificat à tous les fournisseurs de services Internet qui garantissent la confidentialité des données. Le commerce électronique est lui aussi visé par l'intermédiaire de la confidentialité des moyens de paiements, une ligne de conduite a été élaborée par la Cyber Business Association, une association japonaise privée. Les méthodes sont bien entendu toutes questionnables, au niveau de leur efficacité. Lorsque l'on sait que les pirates informatiques ont réussit à s'introduire dans les ordinateurs de l'empire de Microsoft, on se demande qui pourra trouver la formule magique pour garantir à 100% la confidentialité des données circulants sur internet.

Une autre spécificité d'Internet qui reste un frein au développement économique de celui-ci est aussi ce qui en fait sa force : le nombre d'information que l'on peut y trouver. Le problème arrive lorsque celles-ci sont illégales ou fausses, on pensera, pour le Japon, aux nombres de fausses rumeurs qui y circulent, sans oublier la drogue, le sexe et la violence, commun à tous les pays de monde. En décembre 1998, un homme (DR. Kiriko) a vendu par Internet un poison, qui fut acheté par une femme désireuse d'en finir avec sa vie, il s'en suivit au Japon d'un énorme débat entre Internet et l'anonymat de celui-ci, sa régulation. Cet éternel débat, qui fait rage partout au monde, accompagne le drame de Saitama, en 1988, ou un homme tua une femme grâce à du chloroforme qu'il avait précédemment acheté sur internet.

Autre préoccupation importante, l'intrusion de personne dans les systèmes, the Japan Computer Emergency Response Team Coordination Center (JPCERT/CC) a recensé 923 intrusions en 1998, qui vont de la simple usurpation d'identité à l'intrusion dans les systèmes des entreprises. Ce chiffre est certainement en dessous du réel, car les entreprises ont peur de signaler les effractions. Peur de devenir la cible d'autres pirates, ou de perdre la face. Il est TRES important de savoir que tous les pays de G7, sauf le Japon, se sont dotés d'infrastructures permettant de combattre et de punir ce genre de pratique. Le MPT se contente de donner des lignes de conduite et de faire des efforts techniques.

Enfin, il a été recensé plus de 2.000 attaques par virus en 1998. Outre le chiffre, c'est plus la progression de celui-ci qui est inquiétant, il est temps que le MPT et les autres instances de régulation prennent des mesures pour sécuriser l'Internet et lui donner enfin toutes conditions favorables à son extension.

L'Internet de demain au Japon.

Le coût d'accès à Internet est par comparaison le même au Japon qu'en France, ie que son accès tend à être de plus en plus facilité, tant au niveau des coûts que de l'équipement. Les conditions étant réunies, quel va être le futur de l'Internet au Japon.

Outre la signature électronique (authentification de la personne avec qui on traite), et qui se traduira par des services d'identification (par une compagnie), on parlera aussi de la monnaie électronique. Au Japon, peu de sites Internet acceptent le paiement par carte bancaire, du aux risque d'insécurité et aux charges bancaires élevées. En 1998, un essai en matière de monnaie électronique est fait au Japon. Positif, 1999 est l'année de sa mise en place. Plus de 10.000 utilisateurs se servent de ce nouveau moyen de paiement.

L'objectif est de faire de cette nouvelle habitude une norme internationale, pour que les japonais puissent acheter sur un site étranger et vice-versa.

Il existe une multitude de challenges pour développer Internet au Japon, le premier réside dans les infrastructures, plus particulièrement dans les réseaux de communication qu'il va falloir urgemment augmenter pour répondre à la demande croissante des entreprises et usagers. Par comparaison facile, on imaginera une nouvelle loi malthusienne rapport entre le besoin des internautes et les moyens existants.

Deuxième challenge, l'Internet sur mobile, ou le meilleur moyen d'y avoir accès ou que l'on se trouve. Largement plus développé au Japon qu'en France, les recherches sont aujourd'hui entreprises pour avoir Internet sur son mobile sous les même conditions que sur un PC, ce qui sous entend, images, vidéos en plus. La demande est largement existent, il faut maintenant pouvoir y faire face.

En janvier 1999 a lieu Executive Meeting on the Next-Generation Info-communications Infrastructure Initiative, par le MPT, et dans lequel on a parlé de la génération Internet du siècle à venir. A l'ordre du jour, comment augmenter les vitesses de connections, rendre Internet plus sur. Il faut donner une dimension commerciale pleine aux réseaux

Les conséquences managerielle de l'utilisation des NTIC au Japon

Les différentes technologies de l'information et leurs impacts sur l'industrie japonaise

Selon un sondage effectué par le Yomiuri Shimbun (3 janvier1997) auprès des entreprises japonaises les mots clés des transformations actuelles de l'industrie sont les suivants : intégration, globalisation mais surtout l'orientation vers les technologies de l'information. Dans ce même sondage les chefs d'entreprise considèrent que le secteur le plus prometteur dans l'avenir est sans aucun doute celui de l'information et des télécommunications. En ce qui concerne les conséquences sur l'entreprise, ils espèrent surtout que les nouvelles technologies vont permettre l'augmentation de la productivité des cadres. Mais aussi ils estiment qu'elles vont accélérer la division des société (et la multiplication des filiales), accentuer la sous-traitance, permettre une mise en place des projets plus rapides et augmenter les ventes directes par internet. C'est ce dernier souhait qui est retenu par les entrepreneurs américains, qui eux espèrent surtout du développement des nouvelles technologies une réduction des coûts.

On estime que les industries les plus sensibles aux changements par les nouvelles technologies de l'information sont dans l'ordre : l'édition et la publication, la presse et la diffusion, les banques et la sécurité mais aussi les entreprises manufacturières. L'impact internent et autres technologies ne se réduit donc pas seulement aux services, mais aussi aux autres secteurs d'activité.

On se situe aujourd'hui dans une troisième étape de transformations technologiques. La première était celle de la société industrielle, les technologies avaient alors pour but de remplacer et étendre les capacités physiques humaines. La seconde étape est celle de la société de l'information, ici le but de la technologie est l'extension et le remplacement des capacités du cerveau humain. Aujourd'hui nous sommes dans l'air de la nouvelle société de l'information (selon les termes du professeur IWATA Kazuaki de l'Université d'OSAKA). Cette étape modifie les notions d'espace et de distance, le domaine de la réflexion humaine et la communication entre les personnes. Les nouvelles technologies réduisent les possibilité d'ambiguïtés dans la réflexion, réduit le temps de celle-ci et accroissent les options et possibilités dans le processus décisionnel. Elles permettent aussi la réduction du nombre d'essais et d'erreurs. Ces changements ne contribuent pas seulement à la résolution des problèmes technologiques mais aussi ils affectent les décisions des cadres et la gestion du personnel et l'équipement informatique de l'entreprise.

La structure de l'entreprise japonaise intégrée au Keirestsu est ainsi modifiée. Les Keiretsu très tôt ont mis en place des entreprises manufacturières auxquelles était intégrées un système informatique. La nouveauté est qu'à un niveau international sont crées des entreprises spécialisées dont l'intégration dans le Keiretsu est nommé entreprise virtuelle. Il est évident que ces dernières sont les plus touchées par les progrès des technologies informatiques et en réseau. Désormais existe une entreprise réelle et une virtuelle, il en est de même pour la production et la vente. internent permet d'avoir une relation plus directe avec le client et l'intra net une collaboration immédiate entre les différents département de l'entreprise.

L' intra net au sein de l'entreprise a des avantages financiers, technologiques, permet une initiation à l'utilisation internent, un partage des connaissances notamment des connaissances sur le langage, les connaissances sur le business et sur le savoir faire technologique. Mais encore l'amélioration de la productivité avec la nouvelle articulation du travail et un accès facilité aux entreprises et aux unités de production virtuelles.

Le développement d'intra net a été entrepris par les fabricants et vendeurs d'ordinateurs. Mais aussi par des joint-ventures entre les entreprises japonaises pour le développement de ce système. Il y a même eu la création d'une association fédérée- FA Intra net Promotion Association -dans ce but.

Le concept de l'entreprise virtuelle permet de pouvoir anticiper les actions qui pourront être prises aux différentes étapes de la production, avec une justesse maximale, cela dès le stade de la recherche et du développement.

Le commerce électronique est quant à lui basé sur des information intégrées au réseau, il permet des échanges dans tous les aspects des affaires entre les entreprises ou entre le gouvernement et celles-ci. Elles vont s'échanger des bases de données, des e- mails, des facs et autres. La monnaie électronique est une extension de ce business qui fonctionne sans papier.

Très récemment est apparu la notion d'extra net, ce réseau vise à la protection interentreprises des données électroniques disponibles sur le net.

Il faut souligner que dans tous ces aspects, l'intégration des nouvelles technologies dans l'entreprise est un peu moins développée au Japon mais surtout dans le reste de l'Asie par rapport aux Etats-Unis. Les enjeux dans l'avenir sont que la société japonaise suive au même rythme le développement des nouvelles technologies dans l'entreprise, que le facteur humain ne soit jamais oublier dans ce système, et que les nouvelles technologies ne soient pas uniquement aux mains des ingénieurs et entrepreneurs, que les dirigeants politiques et économiques les investissent autant.

Intra net a très vite intéressé les entreprises japonaises, prenons le cas d'une grande entreprise de l'électronique.

L'expérience intra net de Matsushita Electric Works

L'entreprise Matsushita Electric Works fait environ 8 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel, elle emploie 20000 personnes et fabrique 220000 types de produits et composantes électroniques. 85% de sa production totale est du fait -sur- commande.

La firme adopte ouvertement cinq stratégies pour maintenir sa compétitivité et ses parts de marché : l'adoption de systèmes informatiques stratégiques, le déploiement d'un grand nombre d'ingénieurs spécialisés dans la vente sur l'ensemble du territoire japonais, l'investissement dans les grandes expositions pour la présentation de ses produits, l'investissement dans les logiciels de logistique et de livraison, et l'établissement d'une structure commerciale horizontale pour la résolution des problèmes. Toutes ces stratégies reposent sur les nouvelles technologies. Cependant l'informatisation de la société s'est limitée à des départements précis de l'entreprise comme la comptabilité et les ventes. A long terme Matsushita comptait accentuer l'utilisation des nouvelles technologies chez les cadres et les managers de la firme dans le but d'augmenter leur productivité, comme elle l'a réussi dans la production avec l'informatisation chez les cols bleus.

Chez Matsushita la communication de personne à personne a été remplacée via les nouvelles technologies par celle entre groupes. Le réseau informatique dans l'entreprise est connecté à un système interne de type intra net. Il constitue selon les dirigeants une clé dans l'augmentation de la productivité chez les cadres et pour l'organisation du flux régulier de leur communication et de leurs prises de décision, mais aussi il peut marquer l'efficacité, la rapidité et la transparence de leur travail. .Un système informatique s'est alors organisé autour de leurs ordinateurs individuels de travail : le système intra net de Matsushita. Ce système est facilité par la possession par l'entreprise de son propre satellite de communication.

C'est en 1996 qu'à été lancé une campagne de promotion des technologies de l'information et de la communication à l'intérieur de l'entreprise sous le nom Let's change the methods of daily work. Quatre groupes de travail avec des taches distinctes sous la supervision de hauts responsables ont été formés.

Un groupe devait développer dans l'ensemble de l'entreprise le nouveau système. Il a intégré dans celui-ci les directives générales du président, les différents rapports et sondages internes mais aussi la procédure d'autorisation aux voyages à l'étranger, ainsi la procédure qui nécessitait auparavant un nombre important de signatures a vu son délai se réduire de 2 semaines à quelques jours. Mais surtout la firme avant 1996 utilisait chaque année près de 1,35 million de feuilles de papier a réduit à presque rien sa consommation en la matière.

Un second groupe avait pour but de superviser le nouveau système concernant le domaine des ventes et du marketing. Un ensemble de documents a été distribué à ce personnel afin qu'il se familiarise avec les nouveaux instruments électriques et électroniques fournis. Depuis toutes les informations sur les clients, les ventes journalières et toutes les activités liées à la vente sont réunis au sein d'une banque de donnée commune auquel le département de la production a accès, ce qui accentue l'efficacité des deux départements.

Le troisième groupe a entrepris la rénovation du système de conférences internes à l'entreprise. Il a mis en place un système de conférences électroniques qui réduisent la fréquence et la longueur des conférences classiques.

Le dernier groupe a mis en place l'infrastructure pour le développement du nouveau système d'information. Il a donc installé les ordinateurs et organisé la formation du personnel.

Matsushita a désormais son réseau informatique ouvert qui est divisé en trois systèmes. Le premier concerne les estimations financières, le contrôle des coûts et celui de la production. Le deuxième concerne les ordinateurs personnels des employés (courrier électronique, rapports, procédures…). Le troisième est le système intra net qui fournit les informations techniques aux cadres et qui est relié à toutes les filiales à l'étranger et à Internet.

L'étape logique qui suivit fut la mise en place d'un home page avec le début du commerce électronique (ventes de ses produits sur le réseau Internet) pour l'entreprise. Grâce à Internet, Matsushita à créer une base de donnée sécurisée qui sert de guide pour la recherche interne et rapide d'informations. On ne peut bien sûr pas accéder de l'extérieur à ces dernières informations. Cette base de donnée possède un annuaire avec 9000 numéros de téléphones et les coordonnées des 20000 employés.

Au total le système intra net est une sorte de triangle divisée en trois. A la base les données sont faites pour être partagées entre les travailleurs les plus modestes et les chefs de section.. Au milieu se trouvent les informations partagées entre les directeurs et les cadres. Au sommet le partage d'informations de la direction.

Il a permis une communication rapide et efficace entre les hommes dans l'entreprise mais aussi entre le siège et les filiales à l'étranger. Les efforts vont être désormais orienté vers le partage d'informations au sein des départements et leurs divisions, et vers la transformation d'Internet en Extra net lié avec les entreprises affiliées, les revendeurs et les agents commerciaux.

C'est à ce type de besoins que les entreprises multimédia japonaises doivent répondre, penchons nous sur le cas NEC.

La stratégie de NEC dans le secteur des multimédias

NEC est un leader dans le domaine des ordinateurs et de la communication avec 41 milliards de dollars de bénéfices nets en 1996. Chaque année ses ventes sur le marché japonais augmentent, ces dernières sont répartis ainsi : 25% dans l'équipement de communication, 27% pour les ordinateurs et 46% pour les appareils électroniques. Son nombre total d'employés au Japon est de 150000.

Le monde des affaires change désormais très rapidement avec la globalisation et surtout les nouvelles technologies. Par ces dernières NEC a connu quatre conséquences majeures. La première concerne l'accélération des changements structurels, la deuxième les innovations de l'entreprise par le biais des nouvelles technologies, la troisième la stratégie globale de NEC et la dernière concerne le questionnement chez les managers sur le multimédias.

En effet les secteurs concernant NEC se transforment très rapidement : la téléphonie mobile et les ordinateurs personnels (PC) avec Internet. Les informations de la technologie se répandent, ainsi le marché est orienté vers les besoins et aspirations des utilisateurs et l'augmentation de l'importance de l'interactivité entre les réseaux.

NEC devait par le passé fabriquer des ordinateurs assez simple destiné à des spécialistes. Désormais avec le coût faible du PC et les innovations dans les logiciels, ils sont destinés aux employés de bureau afin de leur facilité la tâche quotidienne. L'ordinateur qui était avant en toile de fond est devenu l'instrument de base de l'environnement des affaires.

L'utilisation du Email est indispensable à la communication interne et externe à l'entreprise d'ou la création du NEC Start Office Navigator. Très vite NEC a mis en place un home page ou il a partagé avec l'extérieur des données sur les affaires, le management et autres, mais aussi fait la publicité de ses activités touristiques dans le monde. Au total NEC a participé au développement mondial du non real time, qui est un type de communication ouvert au plus grand nombre et qui permet une communication fiable, efficace et rapide.

NEC a aussi créé un PC portable permettant une activité quotidienne dans le monde entier : le Personal Digital Assistance.

NEC tire aussi profit de la globalisation en apprenant beaucoup de ses filiales étrangères qui ont comme aux Etats-Unis plus de 30 ans d'âge. Elle a beaucoup appris du management des pays locaux. Ainsi elle a établit un réseau entre les différents départements de production, de ventes et de R&D afin de les optimiser. La globalisation de NEC a été fortement aidée par le système de téléconférence.

Au total les bouleversements du secteur des nouvelles technologies demande aux entreprises concernées une forte mobilisation dans un marché qui évolue très vite et qui demande une attention accrue. Ces efforts sont aidés elle-même par le développement des nouvelles technologies.

En bref

Ce n'est qu'en 1984 que le Japon a pris conscience du phénomène Internet, mais depuis, ses recherches et ses utilisations ont totalement rattrapé cette entrée tardive en la matière.

Aujourd'hui il est encore bien trop tôt pour dire si Internet va ou non révolutionner la vie de ses utilisateurs, cependant, il change déjà bien des choses pour ceux qui se lancent dans l'aventure. Nouvelles formes de recrutement, plus efficaces, plus rapides, nouvelles formes de recherches d'emplois, les conférences sur Internet permettent de se faire une idée plus rapidement de son interlocuteur. Dans le business, Internet pourrait procurer de nouvelles méthodes de gestion, au travers la suppression des intermédiaires entre la vente d'un produit directement du producteur au consommateur, et sur son ordre (Built to order sales), mais aussi au travers du B to B business ou Internet apparaît comme un facteur multipliant la vitesse de choix des fournisseur et facilitant leur comparaison, ou comment Internet pourrait aider a résoudre les problèmes de matières première d'une entreprise. Développer ses ventes par l'intermédiaire de la toile est source de débouché pour chaque entreprise, synonyme de raccourcissement des délais, de prépaiement. Internet changerait aussi les habitudes de travail des japonais, le télétravail a une place à prendre dans la société, plus besoin de prendre le métro pendant les heures de pointes, de s'habiller. Les possibilités sont immenses, il faut pour cela que les managers apprennent à vivre avec Internet, et cessent, comme c'est encore le cas aujourd'hui, de le considérer comme un simple support destiné à diffuser des informations sur l'entreprise, car Internet est beaucoup plus que cela. Les autorités de régulation, comme le MPT, s'y attachent, on veut donner un accès au plus grand nombre et banaliser son utilisation. Mais cela passera par des réformes de grandes envergures, dans les infrastructures et la sécurité.

Cette sécurité est ce qui empêche le plus Internet de se développer. Les japonais sont particulièrement sensibles aux risques inhérents l'utilisation du Web, l'intrusion de sa vie privée, les fraudes, les pirates, etc…

La société ou nous pourrons acheter une pizza par Internet grâce à son mobile n'est pas encore la, cependant il ne fait nul doute que d'ici peu, son utilisation sera totalement banalisé, et la, tous les systèmes managériaux seront fortement remis en cause, notamment ceux énoncé dans ce mémoire.

Dans un pays ou la crise économique fait très peur, ou l'on parle des valeurs high Tech qui ne cessent de dégringoler en bourse, il faut que les responsables prennent conscience que développer une partie de son activité sur le net n'est pas synonyme de Start-up, Internet n'est pas forcement un secteur d'activité, mais un moyen, qui permet de se développer. Utiliser Internet permet de réduire les coûts, trouver de nouveaux débouchés, augmenter la vitesse des décisions importantes. Internet pourrait remplacer en même temps, le téléphone, le magasin, les systèmes d'information traditionnels, etc.. Le tout est de s'y mettre, et surtout avant cela de créer un environnement sur.