Raymond Nabos
47, rue Duhamel
33000 Bordeaux
Tel: 05.56.92.17.98
guppys46@hotmail.com


Raymond Nabos

Présenter Raymond Nabos est une chose compliquée tant il y a de facettes multiples au fond de cet individu qui défend a sa façon ce qu'il appelle la bonne peinture.
La sienne est une façon ambiguë de présenter les choses : Je ne conçoit pas la peinture sans mise en scène dit-il. C'est-à-dire qu'il a toujours une arrière idée dans ses réalisations, peignant a la manière de feu les impressionnistes.

Après de solides études à l'Ecole des Beaux Arts de Bordeaux, il complète après quatre ans d'armée par une formation de deux ans de peintre décorateur dans deux écoles Touragelle. Munit de ce bagage et de retour en Bordelais, il s'établit artisan-peintre en lettre-décorateur, cela aurait pu marcher dit-il, mais on oubliait trop souvent de me payer. Il boucle et deviens artiste de trottoir sur des lieus propices. Fresques, dessins et reproductions d'oeuvres classiques l'ammenera dans un tour d'europe qui durera une dizaine d'années. Lassé de la galère et de la fatigue du voyage, il ouvre à Bordeaux un Restaurant Café Théâtre ou il reçoit pendant quinze ans la fine fleur des auteurs compositeurs connus et inconnus.

Nabos, jovial et truculent, le verre à la main, reçoit, anime son lieu dénommé "La Cour des Miracles" ou le tout Bordeaux s'y bouscule. Il fait découvrir à un public cosmopolite Bernard Lavilliers (alors illustre inconnu), Bernard Dimey, Maurice Fanon et bien d'autres, la liste est trop longue.
Fatigué de ses nuits de fêtes incessantes car il faut être l'homme orchestre, il vend le pas de porte a des innocents qui transformerons ce lieu prestigieux en temple de la mauvaise bouffe.

Nabos réfléchis une année et se relance dans la peinture, retour aux sources. Le voila reparti pour une nouvelle expérience mais il faut revenir sans cesse sur le métier du fait qu'inconnu et sans relations et de plus, hésitant.
Une exposition inspiré de l'oeuvre poétique de son ami Bernard Dimey Toutes ces dames au salon lui vaudra en 1985 le prix de l'humour insolite. Sa peinture remplie de fantasmes interesse quelques amateurs, il arrive a survivre et a s'affirmer mais Bordeaux est une ville coincée. Pourtant nombreux sont les restaurateurs qui lui offre leurs murs pour accrocher ses toiles hors des galiéristes qu'il appelle "les marchands du temple".
Il tente la sélection des rencontres des arts plastiques de Chateau Arnoud, manifestation qui rassemble annuellement des artistes plasticiens. Un tableau inspiré de la nouvelle de Guy de Maupassant Boule de Suif est sélectionné. Il y reviendra surement mais pour le moment il se cherche encore, un an de purgatoire et une exposition a L'Avant Scène, haut lieu des nuits bordelaise lui redonne du mordant.
Il vend mais comme il dit il faut produire et prendre le temps. Le temps, il ne lui en reste guère plus car il a 68 ans et attend toujours la gloire de monoprix.

Le voici reparti a Chateaux Arnoud ou une exposition dans un restaurant du pays obtient enfin une critique favorable dans La Marseillaise. Le Provencal s'intéresse a ce qu'il fait et fait que l'exposition est un succès. Par ailleurs, Sud Ouest aussi s'intéresse a ce peintre et lui consacre une demi-page en décembre 1998. L'an 2000 avance mais il est toujours cet illustre inconnu prisé par quelques amateurs d'art qui achètent pour le plaisir d'avoir ses toiles dans leur appartement ou dans leur salle de restaurant.

Actuellement, il est sollicité pour novembre prochain par le propriétaire d'un établissement qui a pour nom La Villa Mauresque a Bordeaux pour une exposition qui sera une rétrospective de son travail sur ses deux dernières années.

 

Les oeuvres


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