Née le 29 janvier 1969 à Djibouti
chez Fanny Fournier
Grand Rue
83570 Correns
Tél. 04 78 55 48 18

1992 - diverses expositions dans l'Ain et le Rhône
1990 - premières peintures à l'huile
1988 - travail de la terre, statuette d'homme et de femme
1984 - arrivée dans la région lyonnaise

PARLER DE LA PEINTURE ?

Lorsque j'ai commencé à peindre, je ne pensais pas que j'allais passer plus de temps à parler de mon travail, qu'à le faire. Pourtant la fréquentation des galeries, des vernissages et des expositions aurait du me donner une idée de cette qualité que doit posséder tout artiste moderne, à savoir : le bavardage ! Et lorsqu'à chaque fois que je me trouvais face à un des ces peintres commentant sont travail par un galimatia plus ou moins philosophique, je ne pouvais m'empêcher d'être incrédule. En effet comment un peintre et un commentateur, c'est-à-dire un esthéticien placé en dehors de l'inspiration, en dehors du travail du peintre peuvent-ils cohabiter dans la même personne. Un peintre est généralement concentré sur son travail, il est à l'intérieur de lui-même à la recherche de quelque nécessité, il s'implique, tandis que l'autre personnage se met à distance du tableau, il regarde de loin une oeuvre auquel il plaque un sens exogène. Comment le peintre, si ce dernier est sincère, n'ordonne-t-il pas à ce personnage de se taire ? Mais peut-être sent-il que cette explication est nécessaire à faire exister son oeuvre, tant il la sent faible ?

Car enfin, imaginons, une salle de musée où une dizaine de tableaux, monochromes, tous parfaitement identiques, sont accrochés. Le visiteur passe, regarde d'un oeil interdit et repart aussi indifférent qu'il était arrivé. Ce que voit le spectateur, c'est-à-dire ces toiles impersonnelles qu'elles soient accrochées au mur, ou bien mises dans une poubelle ou posées sur des tréteaux, n'a absolument plus aucune importance. Par contre pour l'histoire de l'art, le discours derrière l'oeuvre est d'une indiscutable nécessité : car il permet de savoir à quel mouvement, à quel genre, à quelle école, cette forme d'art appartient. Mais ce discours ne s'adresse qu'à des spécialistes. Les voilà donc, ces artistes contemporains, enfermés dans leur morcellement, dans leurs mouvements aussi éphémères que des modes. Ils ne s'adressent plus à personne à part à eux-mêmes et à ceux qui adhèrent à leur tendance. Voilà à quoi peuvent servir ces discours : à situer les artistes dans l'histoire. Mais à force de vouloir être à la mode, ils en oublient leur vocation de créateur.

Comme je les trouve loin, ces artistes, de ces maîtres anciens, qui puisaient en eux-mêmes la matière à leur oeuvre, sans l'entourer de doctrines, de philosophie ou d'émotions anecdotiques. Comparé à ces maîtres, combien le peintre moderne paraît stérile, empêtré dans ses afflictions, ses problèmes existentiels et ses tâtonnements.

Voilà quelques raisons pour lesquelles je ne parlerai pas de ma peinture, je n'essayerai pas non plus de dire ce qu'elle est. Car comment le pourrais-je ? A chaque fois que je m'impose cet exercice, les mots m'échappent ou deviennent trivials. Et pour conclure, je dirais à tous ces peintres qui pensent que la peinture prend sa forme et son sens dans la glose et le bavardage qu'il ne faut pas qu'ils oublient que la peinture, ça se regarde avant tout !

Muriel Millon

Les thèmes des tableaux

Les paysages

La plupart des paysages ont été peint lorsque j'ai commencé la peinture à l'huile. C'était surtout une manière d'appréhender la matière, les techniques, plutôt que par goût pour ce genre de peinture.

Portraits

La plupart des portraits et autoportraits sont des exercices au même titre que les paysages.

Improvisations

Les improvisations sont un travail sans préparation, plus ludique, où je prends tout ce qui me tombe sous la main : peinture, lazure, encre, mastic... Le but est de se détendre, sans volonté de construire. Pourtant parfois, le résultat est esthétique. Ce ne sont que ces improvisations que je montre.

Titans

Les Titans sont le seul thème récurrent. Entre chaque cycle de peinture spécifique, je reviens toujours aux Titans.

Nus féminins

Les nus féminins ont été peint pour le seul plaisir de la courbe. La peinture du corps féminin absorbent toutes les courbes, c'est-à-dire que même en exagérant, en exacerbant ces courbes, les corps restent toujours sensuels et expressifs, sans jamais devenir monstrueux.

 

Les oeuvres

Dans la presse...



Une jeune Miribélane
Muriel s'expose
Première exposition
L'émotion à fleur de peau
Exposition
Postures Extrêmes
L'artiste peintre s'affirme
La femme en bleu
Expo à l'Allegro
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